1 △ PARLEZ-NOUS DE VOTRE ENFANCE/ADOLESCENCE À OJAI.
Je suis né à la mi-avril de l'année mille neuf cent quatre-vingt-huit. J'ai grandit dans une des familles les plus riches d'Ojai. Celle qui possède le plus de fortune après les Rosewood en fait. Je suis fils unique et bien que je voulais une petite sœur, cela n'a jamais été possible. Ma mère était morte à l'accouchement et mon père ne désirait pas se remarier. S'il me disait que tout allait bien, s'il se montrait serein, je voyais bien que quelque chose cloché chez mon père. En vérité, j'avais même l'impression qu'il m'en voulait un peu d'être là. Je n'ai jamais voulu éclaircir mes pensées, savoir si réellement mon père me reprochait d'exciter. Un jour, il est parti en week-end pour une excursion en montagne. Ce fût la dernière fois que le voyais. Je n'ai plus eut de nouvelles de sa part, les autorités l'ont cherché pendant quelques mois avant d'annoncer sa mort, bien que le corps n'avait pas été retrouvé. J'avais douze ans et j'étais contraint de vivre seul dans une baraque immense qui me hanta jusqu'à ce que je prenne la décision de vivre en collocation avec Mila, sans pour autant vendre la maison qui m'avait vu grandir. J'y enfermé dans ses murs, tous mes souvenirs et tâchais de me reconstruire depuis la disparition de mon père afin de ne pas craquer à la moindre occasion car ce qui me rendait faible et vulnérable était bel et bien cet endroit. Les gens qui disparaissent, les morts subites, ne m'ont jamais vraiment surprit. En fait, ne croyant pas en la malédiction je me disais que bien que certaines morts soient tragiques, c'était le destin. Et que l'arrivée d'autres gens était tout à fait normale, en somme.

2 △ QUELLE EST VOTRE PERCEPTION DE LA LÉGENDE?
Je n'ai jamais cru en cette malédiction. Pour moi c'est qu'une pure légende urbaine pour effrayer ceux qui acceptent de la croire. Une histoire à dormir debout. Pas plus angoissante que toutes les autres. Si beaucoup de mes camarades de classe pensaient qu'elle était véridique, je ne faisais pas partie du lot. Le nombre quatre-vingt-cinq ne m'a jamais empêcher de dormir sur mes deux oreilles. En fait, je n'ai jamais était une personne suivant les mêmes critères, les mêmes croyances, les mêmes buts, les mêmes convictions ou conceptions du monde. Je suis une personne singulière, assurément différente. Je n'ai jamais vraiment su ce que pensaient mes parents de Miss Rosewood, ma mère étant morte avant même que je naisse et mon père, il ne m'a jamais véritablement parlé de cette femme. C'est le maire du village, un point c'est tout. Il n'y avait pas à converser à son sujet à outrance. A ce qu'on dit, c'est Miss Rosewood qui a prit en charge mon éducation après la mort de mon père. Je ne sais pas si je dois y croire, si je dois la remercier d'ailleurs mais une chose est sûre elle doit avoir un avis bien précis sur la malédiction qui hante selon les dires, le village de Ojai.

3 △ COMMENT RESUMERIEZ-VOUS VOTRE VIE MAINTENANT ?
Je n'ai jamais montré un désir à partir bien qu'en ville, l'animation a toujours manqué. Je n'ai jamais éprouvé la sensation d'insuffisance matérielle, mon père avait les moyens pour me payer tout ce que je voulais. Je pouvais faire de la musique, lire tous les livres qui me donnait envie, me faire construire une grande cabane en bois dans les arbres, avoir les plus beaux tissus pour mes habits, les plus belles chaussures, les plus beaux bijoux, la plus belle voiture. En y repensant, ma mère était couturière et mon père docteur à la clinique. A ce qui parait, ma mère possédait une grande boutique où elle vendait ses créations à tous prix. De toute façon, quelle grande valeur avaient-elles à part avoir été conçu et cousu par la femme du docteur Schwartz ? C'était la réputation de ma mère qui coûtait à ses créations la plus grande reconnaissance du village. Malgré que ce soit un couple apprécié par tout le monde, l'annonce de la grossesse de ma mère à entraîné la stupeur et la hantise même. Aujourd'hui et depuis quelques années, on m'apprécie mais on a eu longtemps peur de moi. Pendant neuf mois et quelques années en fait - car si on se basait sur la dite malédiction ma naissance allait entraîner une mort. Ma mère avait succombé à l'accouchement. Etait-ce une pure coïncidence ou bien le coup d'un mauvais sort ? [...] Je vis actuellement avec Mila et est fiancé à sa meilleure amie Babee par la demande de sa mère désespérée qui veut que sa fille se marie avec un homme bon. Je ne pense pas être la plus appréciable et la plus recommandée des compagnies, le parfait mari mais j'ai accepté dans l'idée que cela serait un autre prétexte de m'amuser du béguin de Mila, dont j'ai conscience au contraire du mien, que je suis de loin, incapable d'assumer.

hors jeu

↝ prénom(s) pauline ↝ pseudo adoko ↝ âge vingt ans ↝ où avez-vous connu le forum partenaires ↝ fréquence de connexion par semaine souvent ↝ commentaire ? questions ? quel magnifique forum. dédicace à mila aussi.