If you think nobody cares if you’re alive, try missing a couple of payments.
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Ocean Avenue
Sujet: If you think nobody cares if you’re alive, try missing a couple of payments. Mer 9 Jan - 16:52
dorian △ landry
↝ prénom(s) dorian james ↝ nom landry ↝ âge 26 ans ↝ date de naissance 9 janvier 1987↝ ville d'origine né à Boston mais habitait à LA avant d'arriver à Ojai ↝ profession actuelle médecin ↝ état civil en couple ↝ année d'arrivée à ojai 2010↝ groupe old travelers
ses qualités
ses défauts
~ il est insomniaque et dort très peu, il boit entre 4 et 5 café par jour, il boit rarement de l'alcool, il fume beaucoup depuis son arrivée à ojai, il adore lire (à défaut de ne plus avoir de télé ou internet), il fait du footing entre trois et quatre fois par semaine, souvent le soir après le travail, parfois le matin pour se réveiller (..)
↝ jamie dornan - pi
A LITTLE BIT OF HISTORY
1 △ QUI ETIEZ-VOUS AVANT D'ARRIVER A OJAI? Je crois que je ne savais pas réellement qui j'étais et ce que je voulais avant d'arriver ici. Le problème c'est qu'il est impossible de faire marche arrière, c'est trop tard... Trop tard pour regretter et même trop tard pour aller de l'avant. C'est comme être coincé dans un ascenseur pendant des jours, des semaines... Il n'y a rien à faire pour en sortir, et les gens tout doucement... commencent à vous oublier, à ne plus savoir qui vous êtes... J'étais tout juste diplômé de l'UCLA en médecine, je devais commencer à travailler dans une clinique de Los Angeles. J'avais vingt quatre ans et une grande carrière qui m'attendait. Je sortais avec une fille, la même depuis plus de deux ans, nous étions heureux, enfin, moi je l'étais. Mes parents étaient pas mal friqués, je n'avais jamais eu besoin à travailler pour payer mes études, ils avaient toujours été là, à chaque moment. Ils m'avaient soutenu lorsque j'avais quitté Boston, la ville d'où j'étais originaire pour aller vivre à Los Angeles et faire mes études à l'UCLA. J'étais le genre de p'tit con qui sait pas la chance qu'il a avant d'avoir tout perdu. Qui se permet de regarder les autres avec dédain, qui se fout pas mal qu'on puisse tenir à lui car j'avais la fierté de n'avoir aucune attache... J'étais persuadé que j'irais loin, que je serais riche et que personne ne m'arriverait à la cheville. Ma copine à cette époque rêvait qu'on s'installe ensemble, je lui avais dit qu'on en reparlerait après l'obtention de nos diplômes et maintenant que c'était fait, elle ne parlait plus que de ça, elle voulait qu'on s'installe, qu'on ait un grand appartement à Beverly Hills, avec un jardin pour nos futurs enfants, car oui, elle voulait des enfants et nous serions heureux pour le restant de notre vie car nous nous aimions. C'était des conneries pour moi, une phase qui allait lui passer, j'estimais que je n'avais pas encore l'âge pour m'engager sérieusement et m'installer dans une relation comme ça. Je ne voulais pas devenir comme mes parents, ce vieux couple qui après trente ans de vie commune ne peut plus se voir en peinture et ne se parle au téléphone que pour discuter de la somme d'argent qu'ils verseront à leur bien aimé fils pour le féliciter de sa réussite. Je ne voulais pas finir comme ça parce que je ne voulais pas m'ennuyer, que j'étais jeune, que j'avais encore pleins de choses à voir... Et c'est là que tout à basculer.
2 △ COMMENT ÊTES-VOUS ARRIVÉ A OJAI? Sienna et moi, on s'est disputé. Le genre dispute violente où elle balance un vase, on claque la porte, ça hurle... Je l'ai poussé et elle est tombée sur le sol. Elle a commencé à pleurer puis elle m'a demandé de partir de chez elle. J'ai pris mes affaires et j'ai quitté l'appartement. Elle est descendue directement après alors que je montais dans ma voiture, elle a tiré sur la portière pour pouvoir entrer et je ne l'ai pas déverrouillé pour la laisser dehors. Trop en colère. " Dorian, ouvre s'il te plaît. Je suis désolée. On va arranger ça. " Je secoue la tête et démarre. " Arrête ! T'en vas pas ! J'arrête de te parler de tout ça, j'te jure ! Tu m'aimes non ? " la voiture s'en va. Je n'avais pas prévu de quitter Los Angeles, mais j'étais du genre accroc à ma voiture, du genre qui va rouler un peu pour décompresser et c'est comme ça que tout à commencer. Je roulais en allumant une cigarette de temps en temps, sans réellement savoir où j'allais et je réfléchissais. Est-ce que Sienna était la fille qu'il me fallait ? Fallait-il que je retourne avec elle ? En avais-je réellement envie ? Reprendre comme si de rien était... Et puis dans quelques mois elle recommencerait à me parler de mariage et d'appartement et de jardin pour les enfants et de petits labradors trop mignons, un qu'on appellerait Dream et l'autre Jackie. Non. Pas pour l'instant. Je continuais à rouler, espérant tomber peut être sur une bonne boîte de strip tease où me changer les idées; j'imaginais au mieux... Arriver à Las Vegas et me mettre la plus grosse murge qu'il m'était jamais donné de me mettre. Mais non. J'étais arrivé dans une station essence abandonnée. J'avais demandé mon chemin à un vieux type dans le seul magasin du village et puis il m'avait dit qu'il n'y avait pas d'essence. Qu'on n'allait nul part. Et j'étais arrivé à Ojai. J'avais d'abord cru à une mauvaise blague, une émission de téléréalité... Et puis tout semblait bien réel, les gens... La maison dans laquelle on m'invitait à dormir... Tout ça et puis.. Réellement.. Je n'étais plus jamais parti. Pas que l'envie manquait... J'aurais quitté cette ville sur le champ si j'avais pu. Mais c'était impossible.
3 △ COMMENT RESUMERIEZ-VOUS VOTRE VIE MAINTENANT ? J'ai l'impression d'avoir tout perdu, ou presque. Difficile de retrouver une vie semblable à celle d'avant à Ojai, pas de contact avec l'extérieur, on survit plus qu'on ne vit. J'ai cependant changé totalement de comportement et apprécie beaucoup plus mon métier. Aujourd'hui ce n'est pas pour l'argent et la fierté que je travaille mais réellement pour aider les gens. Après tout, on est tous dans la même galère et si je peux les aider à mieux supporter leur vie ici alors c'est avec plaisir que je le ferais. Je travaille en tant que médecin à la clinique, j'ai du mal à comprendre ce qu'il se passe réellement, si c'est un complot ou une réelle malédiction et j'avoue que les premiers mois suivants mon arrivée à ojai j'ai plusieurs fois penser à mettre fin à mes jours puisque je n'avais plus aucun but concret à accomplir, puisque j'avais l'impression que ma vie était terminée et qu'elle ne valait plus rien. aujourd'hui je me contente d'aider les autres, j'accorde une grande importance à mon travail puisqu'il me permet de penser à autre chose qu'à ma propre condition et à la vie que j'aurais vraiment voulu mener. et j'ai rencontré une fille. Elle est plutôt sympa.
we could leave this town and run forever
hors jeu
↝ prénom(s) lilly ↝ pseudo backflip ↝ âge 19yo ↝ où avez-vous connu le forum claudie la magnifique ↝ fréquence de connexion par semaine 3/7 pendant les semaines de cours je pense ↝ commentaire ? questions ? /
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