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le pêché ultime (Ollie)

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Ocean Avenue
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MessageSujet: le pêché ultime (Ollie) le pêché ultime (Ollie) EmptyJeu 17 Jan - 22:26

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Sex in the air
14H00, j’étais encore dans mon lit, toujours en train de broyer du noir, de vivre dans mon petit monde, loin de mes problèmes. Mon corps était incroyablement déshydraté sans doute à cause des torrents de larmes que j’avais encore versés à cause de lui. Mon ventre criait famine depuis des heures, et pourtant, je n’avais ni la force, ni l’envie d’affronter le monde, aujourd’hui. C’était si facile de se cacher sous ma couette, mais à la limite, je m’en fichais, ma vie était lamentable, et sans intérêt. Finalement, après des heures de lutte contre moi-même, j’avais réussi à poser mes pieds à terre, et à avancer à un rythme presque normal, sauf que je me sentais lessivée, et lorsque j’eus le courage de m’observer dans le miroir de la salle de bain, mon sang s’était figé. Mon dieu, quelle mine horrible, on aurait dit un lendemain de fête très arrosé, qui me donnait une terrible gueule de bois, avec en prime la marque de mon oreiller sur ma joue gauche. Non, cela ne pouvait pas continuer comme ça ! 16H00, il était temps de reprendre les choses en main, de prendre mon courage à deux mains, de retrouver une mine correcte, et de sortir pour mon bien-être. Je devais me changer les idées, prendre un nouveau départ, le fuir, et surtout ne plus penser à lui, voilà, c’était ma nouvelle résolution : l’oublier. Je devais m’amuser, et quoi de mieux pour me distraire que ce cher Ollie.

Et encore une fois, je me rendais compte que je ne choisissais pas la facilité avec ce mauvais bougre. Certes, il était canon, mais impossible d’avoir le moindre rapport physique avec cet homme, à croire qu’il avait un sérieux problème en dessus de la ceinture. Enfin, d’après ce que j’avais cru comprendre, il n’avait aucun mal à faire prendre son pied à une vieille, mais les petites jeunes bien roulées, semblaient beaucoup moins intéressantes. Comment pouvait-il être excité à la vue d’une vieille, qui pourrait presque être sa mère, peut-être avait-il eu un problème existentiel avec sa génitrice, et il faisait un blocage. Je ne voyais pas d’autre explication, en faite. Et à ce moment-là, je me représentais des scènes dans mon esprit, incroyablement malsaine, qui aurait presque pu me choquer. Évidemment, ça me faisait plutôt rire de l’imaginer en train de téter les seins des vieilles, avant de penser que cela pouvait être possible, et là, l’horreur avait pris possession de mon corps. Dégoutant. Essayant d’effacer les images de mon imagination débordante, j’avais décidé de m’habiller, de façon léger, une simple jupe, qui pourrait être comparé à un morceau de tissus servant à faire la cuisine, tellement celle-ci était courte, et un top avec un décolleté plongeant. J’ai hésitais quelque instant sur la possibilité de mettre ou non des sous-vêtements, et finalement, j’ai juste opté pour un soutien gorge, histoire de mettre en valeur ma poitrine, et des bas résilles noirs. Une touche de maquillage, de parfum, une petite veste qui m’arrive aux genoux, ainsi que des hauts talons, me voilà prête.

La route n’était pas longue pour atteindre ma cible. J’espérais qu’il soit chez lui, et surtout seul, enfin, même s’il n’était pas seul, cela n’avait guère d’importance à mes yeux. Dans le pire des cas, je pourrais toujours aller voir ailleurs, même si, j’avais terriblement envie de le voir, lui. Quelques minutes plus tard, me voilà devant sa porte, et je m’empressais de toquer comme une cinglée à la porte, bizarrement la porte était ouverte. Franchement, il devrait faire attention, certes nous n’étions pas un village de taulards, mais quand même. Je me décidais à rentrer en prenant le soin de bien refermer la porte derrière moi en la fermant à clé cette fois-ci, je ne voulais pas qu’on me dérange. Mon trésor, tu es là ? C’était toujours assez amusant de lui donner des petits surnoms aussi ridicules. J’avais presque l’impression d’être une intime grâce à cette astuce, même si, je savais qu’au fond de moi, il ne supportait pas l’idée d’être un intime, surtout avec moi. En faite, je n’arrivais pas à expliquer pourquoi il ne voulait pas se donner à moi, avais-je quelque chose qui clocher ? Non, c’était bel et bien lui, le problème. Montres-toi, j’ai une surprise pour toi. Ce qu’il pouvait être agaçant… Je savais qu’il était là, comment pouvait-il en être autrement alors que toutes ses affaires trainaient dans le couloir. Serait-il à l’étage ? Cela pourrait me faciliter les choses. Bon, je pense que je vais partir puisqu’il n’y a personne. J’étais reparti vers la porte d’entrée, en prenant en main la poignée, en claquant fortement la porte, afin qu’il comprenne que je n’étais plus dans sa demeure. Évidement, je n’avais pas bougé, et comme par magie, un homme était apparut en haut des escaliers, avec un regard interrogateur et légèrement agacé. Me prendrais-tu pour une idiote mon trésor ?





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Ocean Avenue
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MessageSujet: Re: le pêché ultime (Ollie) le pêché ultime (Ollie) EmptyVen 18 Jan - 12:29


► provocation.


Inventaire : liste exhaustive d'entités considérées comme un patrimoine matériel ou une somme de biens afin d'en faciliter l'évaluation ou la gestion. Voilà à quoi j'avais passé ma matinée, à classer, trier et répertorier les livres de la bibliothèque. Ça m'a pris un temps monstre, et c'est seulement à seize heures et des poussières que je termine ma tâche quotidienne, après avoir fait état des documents manquant ou qui n'ont jamais été rendus. De toute façon, ils ne doivent pas être très loin. Aucune marchandise ne sort d'Ojai sans avoir été passée au préalable à un contrôle très strict, et seul les camions d'approvisionnement pouvaient aller et venir dans la ville. Seuls eux pouvaient en sortir. C'était le seul moyen de s'échapper de cette ville fantôme dans laquelle j'habite depuis maintenant dix ans. Dix longues années, autant dire la moitié de ma vie, à peu près. Et vu comme c'était parti, je n'étais pas près de revoir le monde extérieur. La seule solution était encore de s'adapter, d'accepter la pseudo malédiction, ce qui revenait en vérité à accepter, tôt ou tard, la mort à bras ouverts. Ce n'était pas mon dessein de finir mes jours ici, mais avais-je seulement le choix ? J'avais beau avoir creusé mon nid et me faire à cette vie de retiré de tout, il m'arrivait encore à songer à l'extérieur. L'au-delà des frontières d'Ojai. L'autre côté de l'Ocean Avenue. La vie, la vraie. Pourtant je ne pouvais pas dire que je m'ennuyais de voir toujours les mêmes personnes, parce que tout allait très vite. La règle était claire : quatre-vingt cinq habitants, pas un de plus, pas un de moins. C'était une loi que j'avais déjà bien cernée, elle m'avait fait perdre deux êtres chers en moins de huit ans.

Je rentre chez moi, les idées embrumées par la fatigue et la sensation de sentir le vieux livre poussiéreux. Je me défais rapidement de mes vêtements que je balance d'un air nonchalant dans le panier de linge sale, et je fais couler l'eau de la douche avant de m'y glisser. Les jets frappent la surface de mon épiderme et je me débarasse d'une matinée entière à crapahuter à droite et à gauche, à faire des listes, à soulever des antiquités poussiéreuses. J'y reste au moins une bonne dizaine de minutes et c'est quand je coupe le robinet que j'entends quelqu'un rentrer. C'est peut-être Landon, ou bien Luz... La porte était restée ouverte, de toute façon. Une voix s'élève dans le silence mais je ne parviens pas à distinguer clairement de qui il s'agit, je capte le mot « trésor », et je me dis que ce n'est peut-être pas pour moi. Sûrement une autre des conquêtes de Landon, qui n'est pas le dernier quand il s'agit de profiter de la vie. Ça, il l'a bien compris. Et il a raison, ce n'est pas moi qui vais lui jeter la pierre, bien que ce ne soit pas mon genre. Je suis bien plus exclusif que ça, je cherche davantage qu'une simple relation charnelle d'un soir. Une semaine, deux semaines, c'est déjà plus dans mes cordes, il me faut du temps pour véritablement commencer quelque chose de fort, et puis... j'aime me faire désirer, contre toute attente. Je reconnais la voix de Mila, et je n'ai pas souvenir que Landon m'aie jamais parlé d'elle en d'autres termes que de simples banalités. Elle fait mine de partir, je souris malgré moi, et je me décide à bouger. Je la connais, si elle est partie, elle reviendra. Alors je sors de la douche, me sèche rapidement, passe un coup de serviette dans mes cheveux que je coiffe d'un simple coup de main : ébouriffé, mais classe en toutes circonstances. J'enfile un boxer et un jean propres, mon tee-shirt est en bas, sur la planche à repasser.

Je sors de la salle de bain, torse nu, et j'aperçois la jeune femme qui n'a pas bougé du perron. « Me prendrais-tu pour une idiote, mon trésor ? », siffle-t-elle. Je pousse un soupire et descend lentement les escaliers, dissipant l'air étonné que j'avais pris malgré moi sans pour autant l'être vraiment. Mila savait se rendre surprenante, c'était aussi ça qui ne me surprenait plus. Je m'avance vers elle, la jauge de haut en bas d'un regard clair et patient, et je finis par prendre la parole à mon tour. « Mila. », la saluais-je d'une voix suave mais distante. Mes prunelles grises la détaillent un instant, je remarque d'instinct la légèreté de son accoutrement mais je fais mine de ne pas m'y intéresser. C'est en regardant la porte d'entrée bouclée à double tour que je poursuis. « Toujours aussi réchauffée, à ce que je vois. Tu es sûre de ne pas t'être trompée de porte ? Je n'ai rien commandé. », fis-je, mesquin. Je savais que j'allais la piquer en disant ça, et aussi qu'elle me répondrait comme elle seule en avait le secret. C'était un jeu auquel je m'adonnais volontiers, parce que je savais que nous n'irions pas plus loin que cette frontière à laquelle nous nous étions déjà arrêtés. Je l'effleure pour passer dans le salon et enfiler mon tee-shirt gris clair près du corps qui était resté là, plié parmi les autres. « Mais puisque tu es là, maintenant, je peux t'offrir à boire ? », proposais-je, cordial et accueillant. Un léger sourire poli naît sur la commissure de mes lèvres. Rien de plus, pas de futilités, pas de forçage, elle savait que c'était déjà beaucoup pour moi.
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MessageSujet: Re: le pêché ultime (Ollie) le pêché ultime (Ollie) EmptyVen 18 Jan - 23:22

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tu auras la réponse demain, pas le courage de le faire ce soir le pêché ultime (Ollie) 477632958




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